18 Novembre 2023 – Improvisation, l’Imprévu, Scènes plurielles


Les dérégulations planétaires grandissantes confrontent l’humain de plus en plus à l’imprévu entendu comme une menace. La contrainte à improviser peut cependant s’envisager comme une source de créativité.
Fondamentalement, l’imprévu et l’improvisation stricto sensu ont-ils une place concrète dans la production psychique humaine en tant qu’inattendu radical, et en quoi sont-ils, par leur participation aux rêve et acte manqué, un ciment dans le rapport à l’inconscient freudien ?
L’acteur qui improvise passe par le chas de l’aiguille d’un code linguistique, le danseur est pris par les limites de son corps et de la scène, le musicien de Jazz lui aussi est soumis à une règle, chacun organisé par un impératif de sens, de topique et d’harmonie. Au point que, l’absurde et la dysharmonie occupent une place dédiée, souvent du côté des explorations expérimentales.

Cette journée lors de laquelle nous vous proposons de travailler sur le thème de l’improvisation, donne une suite à notre colloque consacrée à l’Art préhistorique ainsi qu’à l’art brut. Ces thèmes dialoguent forcément et nous donnent un élan pour inverser la perspective en interrogeant davantage le psychanalyste toujours sur une crête quand il prend la parole en séance où règne le tout dire de la règle fondamentale, nourrissant l’attention réceptive permanente qui prend forme d’une intervention quand elle parait utile à l’analyste.

Nous nous nous intéresserons dans la matinée à l’expérience saisissante du psychodrame analytique et à son usage particulier des modalités de l’improvisation. Dans la seconde nous discuterons de l’utilisation du Squiggle Game lors de thérapies d’enfants et d’adolescents, Squiggle Game initialement imaginé par Winnicott pour entrer régressivement en contact avec les petits patients lors de premières consultations. L’inattendu s’invite-t-il dans ce dispositif un peu particulier, qui accentue la participation de l’inconscient-préconscient de l’analyste et déséquilibre sa position d’asymétrie vis-à-vis de ses jeunes patients ?
La triade imprévu/trauma/improvisation sera l’objet de notre troisième table ronde qui nous donnera à penser les conditions de la survie analytique dans un contexte de chaos extérieur. Ce qui est ancré dans les incidents de cadre et relève de l’externe présente toujours des résidus imprévisibles, et appel à une réponse interne, improvisant sa solution psychique de continuité, et par là-même, sa survie.

Nous aurons le plaisir de compléter ces divers efforts de formalisation, par des performances musicales et poétiques : Jazz et Haïku Marinière dans une rencontre inédite, au profit de notre potentiel d’étonnement.

Samedi 18 Novembre 2023 9h15 – 18h00

EN VISIO-CONFÉRENCE ET EN PRÉSENTIEL 

INALCO
Institut National des Langues et Civilisations Orientales
65 rue des Grands-Moulins – Paris 75013

Ligne 14 : station François Mitterrand
Bus 62 : arrêt Mann
Bus 89 : arrêt Avenue de France
Bus 64 : arrêt Bibliothèque – Chevaleret

PROGRAMME

8h30 – Accueil des participants

Let’s Play

9h15 – 11h15

Président de la matinée : Samir FELLAK

Rajah SHARARA : Introduction

Brigitte KAMMERER : « Jouer, improviser au psychodrame »

Delphine ZUCKER : « Ça vient tout seul »

Serge FRANCO : Modérateur


Échanges avec la salle

 

11h15 – 11h30 Pause café

11h30 – 13h15

Suzanne MAIELLO

Johanna VELT : « Inattendus dans le squiggle Game »

Anne TIRILLY : Modératrice

Échanges avec la salle

13h15 – 14h30 – Pause déjeuner
 

Résonances de l’imprévu

14h30 – 16h30

Président de l’après-midi : Samir FELLAK

Nayla DE COSTER : « Le dernier tango à Beyrouth»

Rose Marie NASSIF : « Impact de la réalité externe et création de nouveau dans la relation thérapeutique »

Mayssa El HUSSEINI : Discutante

 

15h30 – 15h45Pause café

Échanges avec la salle

16h30 – 17h30

Chris RIME –  Dimitri RATAUD

Clara SIMPSON : Modératrice

Fin de la journée : Conclusion avec tous les intervenants

 

Comité d’organisation : Samir Fellak, Armelle Hours, Piotr Krzakowski, Rajah Sharara, Clara Simpson, Johanna Velt.

INTERVENANTS 

  • Nayla DE COSTER : Psychanalyste, membre superviseur de l’ALDeP (Association Libanaise pour le Développement de la Psychanalyse),
    membre de l’IPA (Association Internationale de Psychanalyse) et de Psike Istanbul.
  • Serge FRANCO : Psychologue. Psychanalyste membre de l’APF (Association Psychanalytique de France),Psychodramatiste, formateur et président de l’association ETAP (Étude et traitement analytique par le psychodrame).
  • Brigitte KAMMERER : Psychologue, Psychanalyste, Institut de l’APF, Psychodramatiste et formatrice ETAP.
  • Mayssa EL HUSSEINI : Psychologue clinicienne, psychanalyste
  • Samir FELLAK : Psychologue clinicien, Psychanalyste, Adhèrent de la Société Psychanalytique de Paris (SPP)
  • Suzanne MAIELLO : Psychanalyste adultes et enfants, Membre fondateur et ancienne Présidente de l’A.I.P.P.I.
    (Association italienne de psychothérapie psychanalytique de l’enfant).

  • Rose Marie NASSIF : Psychologue clinicienne, psychanalyste, Membre de l’ALDeP
  • Dimitri RATAUD: Acteur et Metteur en scène, professeur à Sciences Po Paris.
  • Chris RIME : Musicien, compositeur, improvisateur, guitariste français
  • Rajah SHARARA : Psychologue clinicienne, psychothérapeute, psychanalyste.
  • Clara SIMPSON : Comédienne d’origine irlandaise, enseignante.
  • Anne TIRILLY : Psychanalyste, membre de la SPP, psychodramatiste, orthophoniste
  • Johanna VELT : Pédopsychiatre, psychiatre, psychanalyste (SPP)
  • Delphine ZUCKER : Comédienne, psychodramatiste

19 Septembre 2023 – L’Art WARLI, l’Image et le Narratif

 

La première partie de cette conférence sera consacrée à la présentation par Christian Journet de l’art warli, Inde.

Dans les tribus de l’Inde, traditionnellement  le graphisme tient  lieu d’écriture. Le chant, la danse et la peinture (sur les murs, les sols et les corps) sont les principaux moyens d’expression pour accompagner les rituels et transmettre aux générations suivantes les règles qui préservent l’équilibre social. Le peuple warli de tradition animiste est répertorié parmi les 700 tribus ou peuples nommés ‘’adivasis’’ (aborigènes) qui composent l’Inde. L’art warli est représenté par des peintures murales qui n’ont pas principalement une vocation ornementale. Ce sont généralement des œuvres monochromes qui illustrent des récits à des fins votives. Les tracés sont généralement effectués avec de la poudre de riz sur un fond composé d’un mélange de bouse de vache et d’argile. Le vocabulaire graphique est  simple cependant tout à fait propice à la narration. Jivya Soma Mashe est la figure tutélaire de l’art warli. C’est en partie grâce à lui que cet art est connu en dehors de l’Inde.

C’est ensuite à partir d’une expérience clinique groupale originale auprès de personnes en situation de handicap qu’Armelle Hours propose d’envisager la vertu de cet art tribal qui a servi de support pour la réalisation d’une fresque, réalisée par une peintre indienne warli, Reena Vansing Valvi. Grâce à des transcriptions/ traductions successives, cette fresque warli s’est façonnée image par image, scène par scène, à partir d’un récit sous forme de conte, récit issu d’un atelier d’écriture. Tout au long de ce projet atypique, la dimension intersubjective de l’expérience, à l’instar des fondements de la vie tribale, est apparue tout à fait essentielle. Cette forme de co-construction prenant appui sur le récit, le conte, les transmissions et la mise en représentation a encouragé une forme d’ouverture sur le monde. Il est alors possible de concevoir plus généralement la vertu de l’image pour la relance du narratif, dans toutes les situations cliniques dans lesquelles l’accès à la métaphore se trouve en péril.

De nombreuses illustrations viendront éclairer les propos.

 

 

Mardi 19 Septembre 2023 – 21h -23h ( 9PM-11PM UTC+2)

En Visio-conférence
– Connexion via ZOOM –

PROGRAMME

Conférence débat

 

21h -23h (9PM-11PM UTC+2)

Conférence débat par Christian JOURNET et Armelle HOURS.

Rajah SHARARA : Introduction

Jean-Jacques ROSSELLO : Discutant

Claude STERNIS : Modératrice

Intervenants

Christian JOURNET, Président de l’association Duppata soutient les minorités tribales en Inde en particulier pour préserver le patrimoine artistique dont fait partie l’art Warli.

Jean-Jacques ROSSELLO, Psychiatre, psychanalyste, membre de la Société psychanalytique de Paris (SPP) et du Groupe Lyonnais de Psychanalyse Rhône Alpes (GLP-RA).

Armelle HOURS : Psychiatre, Psychanalyste, membre titulaire de la SPP et du GLP-RA.

Claude STERNIS : Psychologue clinicienne, psychanalyste, directrice de formation à Asphodèle.

Rajah SHARARA : Psychologue clinicienne, psychothérapeute, psychanalyste

      

28 Mars 2023 – Conférence débat du Pr. René Roussillon – L’Art psychanalyste

 

Qu’est-ce que « la création »? Elle résulte de l’existence d’un «besoin de créer», puissant mais invisible, au cœur de la vie psychique qu’il organise.

Cette perspective conduit René Roussillon à délaisser l’interprétation de l’œuvre d’art et des productions littéraires comme façon de psychanalyser l’artiste. Il rejoint ainsi, de façon entièrement originale, la proposition d’Anton Ehrenzweig selon laquelle «la psychanalyse de l’œuvre créatrice peut se révéler, pour sonder […] le moi créateur en acte, un meilleur instrument que l’expérience clinique du psychanalyste».

L’auteur nous livre des clés de compréhension essentielles de ces mouvements de symbolisation primaire qui sont à l’origine même de la constitution du psychisme.

Il met en perspective la créativité, telle que la voit Winnicott, avec la sexualité freudienne pour développer l’«entre-jeu» entre sublimation et symbolisation. Ce processus, dont on voit le résultat chez l’artiste, nous éclaire sur cette source féconde à l’œuvre au cœur de toute personne.

Cependant nous sommes invités à ne pas confondre sublimation et création: l’activité de création est pour l’auteur au fondement même du psychisme, la sublimation quant à elle résulte d’un faisceau de phénomènes mentaux, fonction de l’environnement de l’individu. Nous découvrons au fil des pages de ce livre combien le besoin de créer nous anime et combien le commerce avec les créations d’autrui ouvre notre regard sur nous-mêmes: l’art psychanalyste.

Mardi 28 Mars 2023 – 21H -23H ( 9PM-11PM UTC+1)

EN VISIO-CONFÉRENCE

– Connexion via ZOOM –

 

PROGRAMME

Conférence débat du Pr. René Roussillon

21H -23H (9PM-11PM UTC+1)

Rajah SHARARA : Introduction

Pr. René ROUSSILLON, Professeur émérite de psychologie clinique et psychopathologie, Psychanalyste, membre titulaire formateur de la SPP et du GLP-RA : L’Art psychanalyste

Pr. Sesto Marcello PASSONE : Discutant

Armelle HOURS : Discutante

Sophie BEAUFILS : Modératrice

Intervenants

René ROUSSILLON, Professeur émérite de psychologie clinique et psychopathologie, Psychanalyste, membre titulaire formateur de la Société Psychanalytique de Paris (SPP) et du Groupe Lyonnais de psychanalyse Rhône-Alpes (GLP-RA), Directeur de l’Institut de psychanalyse de Lyon.

Sesto Marcello PASSONE, Prof. émérite de psychologie et psychopathologie de l’Université de Louvain la Neuve, Psychanalyste, membre de la SPP, ancien président de la Société Européenne pour la Psychanalyse de l’Enfant et de l’Adolescent (SEPEA)

Armelle HOURS : Psychiatre, Psychanalyste, membre titulaire de la SPP et du GLP-RA.

Sophie BEAUFILS : Psychologue clinicienne, psychothérapeute.

Rajah SHARARA : Psychologue clinicienne, psychothérapeute, psychanalyste

    

Colloque 8 octobre 2022 – Laisser sa trace, art rupestre, art brut

“Art pariétal/Art brut…”

“Est-ce que je peux colorier la main?” Demande une petite patiente pendant sa séance… Elle venait de faire parfaitement le contour de ses doigts sur une feuille – ces 4 dernières minutes résument 40 mille ans, 40 mille ans et 4 minutes si l’on préfère… L’enfant du totem humain, passé de la nature à la culture nous rappelle la horde, le meurtre, le cannibale et l’inceste au noyau même de nos instincts…

Les artistes des grottes de Sulawesi savaient à l’évidence quelque chose de la capacité négative du psychisme : voir en creux le plein et inversement.

Symboliser, subjectiver le potentiel de sauvagerie pulsionnelle, s’approprier la mort et l’amour, la survie et la guerre, sont un héritage et une conquête processuelle toujours renouvelée à laquelle la fonction artistique dès son origine nous confronte par l’infinité de ses mises en scènes et que la psychanalyse, avec ses outils classiques ou plus spécifiquement art-thérapeutiques, tente parfois de soutenir dans le sens d’une croissance psychique.

Nous parlerons ensemble du premier génie artistique connu de l’Art rupestre, du jaillissement sensible de l’humanité dans une bande dessinée préservée dans ses cryptes rocheuses aux quatre coins de la planète.

Nous écouterons durant l’après-midi une autre forme de jaillissement du monde interne, née de la maladie du penser, comme disait Didier Anzieu, et de l’impérieuse contrainte à signifier, une expérience de subversion mutuelle du sensoriel et de la représentation, nichée dans la fente structurelle de la psychose. L’art brute réinvente d’inédits codes artistiques, tels des produits dérivés des effets tranchants de l’auto-conservation et d’auto-restauration face à la possible perte de soi. L’Art brute, qui porte l’expérience de la dislocation psychique, est-il une détonation instrumentalisée par la nomenclatura des marchands, un anoblissement opportun de la folie ? Le patient, « artiste malgré lui », est peut-être le plus artiste d’entre tous disputant ainsi la légitimité de l’art aux artistes autorisés. Cet espace intermédiaire entre le soin et la cité nécessite-t-il de  penser les conditions de cadre éthique, un bémol sur la portée d’une célébration naïvement contemplative? …

Des interventions artistiques pendant le colloque vont inciser dans nos résistances et certitudes à nous sentir singulier dans notre siècle, nous aider à accepter l’évidence d’une universalité et d’une intemporalité des ressorts de l’inconscient, depuis la grotte jusqu’à nos cabinets de consultation…

Crédit photo affiche du colloque André Le Hien, (Sans titre), Musée d’Art et d’Histoire de l’Hôpital Sainte-Anne, Inv. 0717 © CEE-MAHHSA

Samedi 8 octobre 2022 – 9H15 -18H30

EN VISIO-CONFÉRENCE ET EN PRÉSENTIEL 

INALCO
Institut National des Langues et Civilisations Orientales
65 rue des Grands-Moulins – Paris 75013
Auditorium rez-de-chaussée
Ligne 14 : station François Mitterrand
Bus 62 : arrêt Mann
Bus 89 : arrêt Avenue de France
Bus 64 : arrêt Bibliothèque – Chevaleret

PROGRAMME

ART dès l’origine

9h15 – 11h15

Président de la matinée: 

Piotr KRZAKOWSKI, Docteur en Psychologie Clinique, psychanalyste

Rajah SHARARA, Psychologue clinicienne, psychanalyste

Alain GIBEAULT, Philosophe, psychologue clinicien et psychanalyste : “Naissance de la symbolisation et art préhistorique”.

Christian GAILLARD,
Docteur en psychologie, Psychanalyste : Il se lève, et marche.

Yves SARFATI,
Professeur de Psychiatrie – Psychanalyste : Le stade prégénital selon Cro-Magnon

Johanna VELT, Psychiatre, Pédopsychiatre, Psychanalyste : Modératrice  

Échanges avec la salle

11h15 – 11H30  – Pause café

11h30 – 13h

gine PRAT, Psychologue-Psychanalyste : « Comment l’art préhistorique: nous éclaire sur notre fonctionnement psychique ? »

rard NOIR, Psychiatre, Psychanalyste : « La naissance au monde »

Samir FELLAK, Psychologue clinicien, Psychanalyste : Modérateur

Échanges avec la salle

13h – 14h15 – Pause déjeuner : Buffet

Histoire(s) brut(es)

14h15 – 16h

Présidente de l’après-midi :

Johanna Velt: Psychiatre, Pédopsychiatre, Psychanalyste

Anne-Marie DUBOIS, Psychiatre, responsable scientifique du MAHHSA

Clara SIMPSON: Comédienne bilingue, enseignante: Lecture de textes des œuvres de Jeanne Tripier, Aimable Jayet, Aloise Corbaz, et Constance Schartzlin-Berberat.

cile CUNIN, médiatrice culturelle : “Art asilaire et genre à la fin du XIXe et au début du XXe siècle.” Lectures et réflexions.

Armelle HOURS, Psychiatre, Psychanalyste : Modératrice

Échanges avec la salle

16H00 – 16H15 – Pause café

16h15 – 18h

Alain MOREAU, Collectionneur d’art brut

André ROBILLARD : Sculpteur, dessinateur, musicien, créateur français d’art brut

Armelle HOURS:  Psychiatre, Psychanalyste : Modératrice

Échanges avec la salle

Fin de la journée : Conclusion

Comité d’organisation, Comité scientifique : Samir Fellak, Armelle Hours, Piotr Krzakowski, Rajah Sharara, Johanna Velt
Comité de conseillers artistiques : Audren, Clara Simpson

AVEC LA PARTICIPATION DE
  • AUDREN
  • Cécile CUNIN
  • Anne-Marie DUBOIS
  • Samir FELLAK
  •  Christian GAILLARD
  • Alain GIBEAULT
  • Armelle HOURS
  • Piotr KRZAKOWSKI
  • Alain MOREAU
  • Gérard NOIR
  • Régine PRAT
  • André ROBILLARD
  • Yves SARFATI
  • Rajah SHARARA
  • Clara SIMPSON
  • Johanna VELT

26 septembre 2022 – Conférence de Germaine ACOGNY “Le corps reflet de la nature”

Germaine ACOGNY

Danseuse, Chorégraphe, Professeure , danse et enseigne dans le monde entier et devient un réel émissaire de la Danse et de la Culture Africaine, co-fondatrice avec son mari Helmut Vogt de l’école des sables depuis 1998.

L’École des Sables, Centre International pour la formation professionnelle en Danses Traditionnelles et Contemporaines d’Afrique.

Germaine Acogny, «mère de la danse contemporaine africaine», personnage incontournable de la culture sénégalaise et africaine, propage sa conception transversale de la danse, de la contemporanéité, du dialogue interculturel, donc, de l’Humanité.

Chorégraphe, danseuse, pédagogue, globe-trotter infatigable, Germaine Acogny incarne le courage, le talent, la persévérance et la dignité. En mettant en regard témoignages et photographies, Danser l’Humanité  éclaire son parcours et son œuvre qui fait sens avec l’Histoire, résonnant avec nos préoccupations contemporaines.

Le 25 Mars 2016, Germaine reçoit la distinction d’Officier de la légion D’Honneur de la République Française.

En 2018 – Germaine Acogny reçoit le prix BESSIE de New York pour sa performance exceptionnelle de son solo “Mon élue noire-sacre # 2” et un prix du Festival international du théâtre expérimental et contemporain du Caire pour « Life time achievements » dans le domaine de la chorégraphie, du mouvement et de la danse.

En 2018 – Prix International Elsa Wolliaston – Festival Danses et Continents Noirs.

En janvier 2019, Germaine Acogny reçoit le Prix d’Excellence de la CEDEAO (Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest), catégorie Arts et Lettres.

En 2021, elle reçoit le Lion d’Or pour « Lifetime Achievement» de la Biennale de Venise.

En juin 2022, elle reçoit le Grand Prix de la SACD France (Droits d’auteurs).

Lundi 26 septembre 2022 – 19 H – 22 H

EN VISIO-CONFÉRENCE ET EN PRÉSENTIEL 

Université Columbia de Paris – Reid Hall
4 Rue de Chevreuse – 75006 Paris

Ligne 6 Edgar Quinet – Ligne 4 Vavin -Ligne 12 Notre-Dame des Champs
Bus 82 – 58 – 91 -83

PROGRAMME

Séverine MARTIN, Responsable des programmes Académiques : Ouverture de la Conférence

Anne Sylvie PELLOUX, Pédopsychiatre : Présidente

Rajah SHARARA, Psychologue clinicienne, psychothérapeute

Germaine ACOGNY, Danseuse, Chorégraphe, Professeure Le corps reflet de la nature

Dominique MAZEAS, Psychologue clinicienne, Psychothérapeute Discutante

AVEC LA PARTICIPATION DE
  • Germaine ACOGNY
  • Séverine MARTIN
  • Dominique MAZEAS
  • Anne-Sylvie PELLOUX
  • Rajah SHARARA

                       

21 juin 2022 – Présentation du livre d’Annik Beaulieu

 

Prévenir l’autisme du bébé à risque
Une approche corporelle et relationnelle

 

Préface de Bernard Golse

Il est maintenant admis que le trouble du spectre autistique est neurodéveloppemental, résultat d’une interaction complexe entre les facteurs génétiques et environnementaux. Les films familiaux d’enfants qui sont devenus autistes montrent que les bébés à risque ont dès la naissance une motricité désorganisée et difficilement compréhensible pour les parents : pauvreté de la motricité involontaire, appelée « mouvements généraux », absence de mouvements Fidgety, ces petites rotations charmantes des mains, absence de fluidité dans l’ondulation continue du corps. Ces caractéristiques ont des répercussions sur la façon dont on porte et manipule le bébé, et probablement aussi sur la façon dont les mouvements du bébé prennent sens pour son parent. Ils ont une haute valeur prédictive sur le devenir neurologique des nourrissons.

A partir de sa thèse de doctorat, étayée sur son expérience d’ostéopathe de nourrissons, de rééducation périnéale auprès de mères et de psychologue psychanalyste des interactions précoces parents-bébé, Annik Beaulieu livre ici un travail qui fera date. Elle montre l’importance d’un diagnostic non pas précoce mais précocissime (avant 3-5 mois) et la nécessité d’une prise en soins d’emblée transdisciplinaire des bébés à risque d’autisme et de leurs parents. Au fil des cas cliniques évoqués, elle illustre comment les premiers liens avec les parents, depuis le corps-à-corps jusqu’aux interactions précoces, peuvent en bénéficier.

Mardi 21 juin 2022 – 21 H

En Visio Conférence

PROGRAMME

 

Rajah Sharara : Psychologue clinicienne, psychothérapeute, psychanalyste, membre de la CIPPA : Présentation des intervenants

Annik BEAULIEU, Psychanalyste, Ostéopathe, Docteure en Psychopathologie, Chercheuse associée à l’Université de Paris, Membre de l’ALI et de la CIPPA :
Comment les difficultés d’organisation corporelle des bébés à risque d’autisme peuvent-elles venir perturber les premiers liens avec les parents, depuis le corps-à-corps jusqu’aux interactions précoces ? L’auteur montre qu’une prise en charge précocissime et transdisciplinaire peut prévenir le glissement vers une pente autistique.

Chantal LHEUREUX DAVIDSE, Maitre de conférences HDR Université Paris Cité (IHSS EP CRPMS), Psychologue clinicienne, psychanalyste, membre de la CIPPA ; Discutante

Pierrette POYET, Psychanalyste, psychothérapeute, Formatrice AFFOBEB (observation du nourrisson méthode Esther Bick), Membre Bureau CIPPA, Membre bureau Gerpen : Discutante

AVEC LA PARTICIPATION DE
  • Annik BEAULIEU
  • Chantal LHEUREUX DAVIDSE
  • Pierrette POYET,
  • Rajah SHARARA