Germaine ACOGNY

Danseuse, Chorégraphe, Professeure enseigne dans le monde entier et devient un réel émissaire de la Danse et de la Culture Africaine, co-fondatrice avec son mari Helmut Vogt de l’école des sables depuis 1998

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Sénégalaise et Française, elle suit à Paris de 1962 à 1965 la formation de l’Ecole Simon Siegel (la directrice était Madame Marguerite Lamotte) dont elle est ressortie diplômée d’éducation physique et sportive et de gymnastique harmonique.

Puis elle fonde à Dakar en 1968 son premier studio de danse africaine. Influencée par l’héritage gestuel de sa grand-mère, prêtresse Yoruba, son apprentissage des danses traditionnelles africaines et des danses occidentales (classique, moderne), Germaine Acogny a mis au point sa propre technique de Danse Africaine Moderne.Elle est considérée comme « la mère de le Danse Africaine Contemporaine ».

En 1977, elle devient Directrice Artistique de Mudra Afrique jusqu’en 1982, créé par Maurice Béjart et le Président L.S. Senghor à Dakar.

En 1980, elle écrit son livre « Danse Africaine », édité en 3 langues.

Après la fermeture de Mudra Afrique, elle s’installe à Bruxelles avec la compagnie de Maurice Béjart et organise des stages internationaux de Danse Africaine qui remportent un franc succès auprès du public européen. Cette expérience est renouvelée en Afrique, en Casamance, dans le Sud du Sénégal, dans le village de Fanghoumé qui reçoit des stagiaires danseurs professionnels ou non, venus de toute l’Europe et du monde.

Elle danse, chorégraphie et enseigne dans le monde entier et devient un réel émissaire de la Danse et de la Culture Africaine.

Avec son mari Helmut Vogt, elle fonde en 1985 à Toulouse le Studio-Ecole-Ballet-Théâtre du 3ème Monde.

Après s’être absentée de la scène pendant plusieurs années, Germaine Acogny fait en 1987 un come-back couronné de succès comme danseuse et chorégraphe en travaillant entre autre avec le chanteur Peter Gabriel pour un clip, et en créant son premier solo « Sahel ». Suivent d’autres chorégraphies. Son solo « YE’OU », créé en 1988, gagne en 1991 le « London Contemporary Dance and Performance Award ».

En 1995, elle décide de retourner au Sénégal et de construire un Centre International de Danses Traditionnelles et Contemporaines Africaines, lieu d’échange entre danseurs africains et danseurs du monde entier, et lieu de formation pour les danseurs de toute l’Afrique, afin de les mener vers une Danse Africaine Contemporaine. Une « école pour la vie », où Germaine tente de leur apprendre comment vivre ensemble, se respecter les uns les autres en tant que personne / être humain et comme membre d’une autre culture, respecter la tradition et travailler cela à travers l’expression contemporaine.

Au début de l’année 2004, la construction du Centre – appelé aussi « l’Ecole des Sables » – est terminée. Depuis 1998, des stages de formation professionnelle de trois mois pour des danseurs et/ou chorégraphes sont organisés chaque année. Environ 40 danseurs de tous les pays d’Afrique sont réunis à chaque fois pour travailler et vivre ensemble.

En 1997, Germaine Acogny est nommée Directrice Artistique de la section Danse d’Afrique en Création à Paris, fonction qu’elle assume jusqu’en septembre 2000. Durant cette période, elle est responsable du concours de danse contemporaine africaine, une plate-forme importante pour les jeunes chorégraphes Africains.

En 2005 elle est invitée comme régent à l’UCLA (Université de Los Angeles).

Son solo « Tchouraï », créé en 2001 et chorégraphié par Sophiatou Kossosko, a eu un grand succès pendant ses tournées jusqu’en 2008. Il a été représenté entre autres en France (Théâtre de la Ville, Paris), Allemagne, Belgique, Hollande, Danemark, Italie, Etats-Unis (New York, Chicago) et en Chine (dans le premier festival de danse contemporaine à Shanghaï).

En 2003/2004, elle créé la pièce “Fagaala” sur le génocide du Rwanda pour sa compagnie JANT-BI. Il s’agit d’une co-chorégraphie avec Kota Yamazaki (Japon) pour 7 danseurs Africains, une fusion entre le Butoh, la Danse traditionnelle et Contemporaine africaine. La pièce rencontre un très grand succès à travers ses tournées mondiales (Europe, Afrique, Etats Unis, Brésil, Australie, Japon).

En 2007, Germaine Acogny et Kota Yamazaki reçoivent un Bessie Award (Contemporary Dance and Performance Award) à New York pour cette chorégraphie.

La même année, son grand challenge était le travail sur la partie chorégraphique de « L’Opéra du Sahel», une importante création africaine initiée et produite par la Fondation Prince Claus (Pays Bas). La première était à Bamako en Février 2007, suivi par Amsterdam et Paris et une première tournée africaine en 2009.

En 2008, un autre travail chorégraphique important a été organisé sur une collaboration entre la compagnie Jant-Bi (7 danseurs hommes) et la compagnie Urban Bush Women (7 danseuses afro-américaines) de New York. Cette création “Les écailles de la mémoire – Scales of memory” a été créée par elle et Jawole Zollar, la directrice artistique des Urban Bush Women et a remporté un grand succès lors de ses tournées aux Etats-Unis et en Europe.

Son solo, « Songook Yaakaar » a été donné en première à la Biennale de la danse de Lyon en septembre 2010 et depuis tourne régulièrement dans le Monde entier.

Elle co-chorégraphie Afro-Dites ! Kaddu Jigeen en 2012 aux côtés de son fils Patrick Acogny.

En 2014 le chorégraphe Français Olivier Dubois crée un solo pour Germaine Acogny « Mon élue noire – Sacre no.2 » sur la musique originale du Sacre du printemps.

En 2015 sort sa nouvelle création « A un endroit du début », une collaboration avec le metteur en scène Mikael Serre, une création qui mêle danse, théâtre et vidéo. La première a eu lieu au Grand théâtre de la Ville du Luxembourg en juin 2015.

Elle ne cesse de collaborer avec des écoles et des centres de danses internationaux et donne régulièrement des masterclass.

En Janvier 2015 elle a transmis la Direction Artistique de l’Ecole des Sables à son fils Patrick Acogny.

Depuis 2021 c’est Alesandra Seutin et Wesley Ruzibiza qui ont pris la Direction Artistique.


HONNEURS ET DISTINCTIONS

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En 1999, Germaine Acogny est décorée comme « femme pionnière » par le Ministère sénégalais de la Famille et de la Solidarité Nationale.

Germaine Acogny est « Chevalier de l’Ordre du Mérite », « Officier des Arts et Lettres » et « Chevalier de l’Ordre de la Légion d’Honneur » de la République Française.Elle est également « Chevalier de l’Ordre National du Lion » et « Officier des Arts et Lettres » de la République Sénégalaise.

En 2004, Germaine Acogny reçoit une reconnaissance pour son travail par la Fondation pour les Arts Contemporains à New York.

En 2007, Germaine Acogny et Kota Yamazaki reçoivent un Bessie Award (Contemporary Dance and Performance Award) à New York pour cette chorégraphie

En 2008, le magazine africain « Jeune Afrique » la désigne comme l’une des 100 personnalités qui font l’Afrique.

En 2009, elle est nommée « Commandeur dans l’Ordre des Arts et des Lettres » de la République Française.

En 2012, elle est décorée « Commandeur des Arts et Lettres » de la République Sénégalaise.

En 2016, le magazine de l’Afrique la classe parmi les 50 intellectuels d’Afrique.

Le 25 Mars 2016, Germaine reçoit la distinction d’Officier de la légion D’Honneur de la République Française.

En 2018 – Germaine Acogny reçoit le prix BESSIE de New York pour sa performance exceptionnelle de son solo « Mon élue noire-sacre # 2 » et un prix du Festival international du théâtre expérimental et contemporain du Caire pour « Life time achievements » dans le domaine de la chorégraphie, du mouvement et de la danse.

En 2018 – Prix International Elsa Wolliaston – Festival Danses et Continents Noirs.

En janvier 2019, Germaine Acogny reçoit le Prix d’Excellence de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest), catégorie Arts et Lettres.

En 2021, elle reçoit le Lion d’Or pour « Lifetime Achievement» de la Biennale de Venise.

En juin 2022, elle reçoit le Grand Prix de la SACD France (Droits d’auteurs).

En 2025, elle reçoit le PRIX NONINO « MAÎTRE DE NOTRE TEMPS »« Nous avons le grand plaisir d’annoncer que le prestigieux Prix Nonino « Maître de notre Temps » 2025, marquant le cinquantième anniversaire de ce prix est décerné à Germaine Acogny.

Créé en 1975 par la famille Nonino, ce prix honore des personnalités visionnaires ayant profondément marqué notre époque, dans des domaines variés. La famille Nonino, réputée pour sa distillerie fondée sur l’innovation et l’excellence, a notamment révolutionné l’art de la Grappa avec la création de la Monovitigno®, une grappa de cépage unique, dès 1973.

Le jury, présidé par Antonio Damasio, a choisi cette année de célébrer Germaine Acogny pour son immense contribution à la danse contemporaine et à la culture mondiale. Elle rejoint ainsi une illustre liste de lauréats, parmi lesquels figurent Léopold Sédar Senghor (1985), Ariane Mnouchkine, Peter Brook, Renzo Piano, ainsi que de nombreux prix Nobel issus de disciplines diverses.

Par ailleurs, parmi les lauréats de cette édition figurent également Dominique de Villepin et d’autres personnalités d’exception.

La remise des prix, qui marquera également les célébrations du cinquantenaire du Prix Nonino (1975-2025), se tiendra à la Distillerie Nonino de Ronchi di Percoto, le samedi 25 janvier 2025 à 11h00.

Toutes nos félicitations à Germaine Acogny pour cette distinction qui consacre son œuvre et son influence dans le monde entier ! »

Loïse BARBEY-CAUSSÉ

Psychologue, psychanalyste, SPP, SEPEA., psychodramatiste. Ex-responsable du Département de Psychothérapie Psychanalytique. Service du Professeur David COHEN, Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris.

Françoise FRADIN

Participation collective au livre « Délirer, rêver, jouer », Avec le jeu, restaurer l’espace du rêve contre le délire, sous la direction de Isaac Salem et Philippe Valon, Psychanalyse et civilisations, l’Harmattan, 2023

Flore CANAVES

Psychanalyste SPP, psychosomaticienne IPSO – Pierre Marty. 


Gérard CAUSSÉ

Figure incontestée de lʼalto en France et dans le monde, Gérard Caussé a développé, en parallèle dʼune carrière de soliste, en récital et comme concertiste avec les plus grands chefs et les formations les plus prestigieuses, une activité de musique de chambre unanimement reconnue pour la générosité musicale de celui qui se considère, depuis Mozart, comme un « passeur » entre les voix grave et aigüe du quatuor à cordes.

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Partenaire recherché des plus grands, Gidon Kremer (Les Sept Dernières Paroles du Christ, de Haydn), Dimitry Sitkovetsky (création mondiale de la transcription faite par Sitkovetksy des Variations Goldberg de Bach), Mischa Maisky, Michel Portal, PaulMeyer, François-René Duchâble, Renaud Capuçon, Franck Braley, Nicholas Angelich, Gérard Caussé a influencé, par son jeu unique et son aura, plusieurs générations de musiciens, devenus, après lui, altistes par vocation.Dʼun instrument à la voix intime et au répertoire discret, peu prédisposé, de nature, à faire beaucoup parler de lui, il a su faire cette voix si particulière, reconnaissable entre toutes, et inspirer les plus grands compositeurs de son temps : Henri Dutilleux, Philippe Hersant, Michaël Lévinas, Pascal Dusapin, Hugues Dufour, Betsy Jolas, Wolfgang Rihm, ou encpore Gérard Pesson.Sa défense des répertoires contemporains, dès la fondation de lʼEnsemble Intercontemporain, où Pierre Boulez le nomme alto solo, sʼaccompagne dʼune activité pédagogique novatrice reconnue, du Conservatoire Supérieur de Paris, à la Escuela Reina Sofia deMadrid, comme dans de nombreuses masterclasses, à Verbier, Salzbourg, Sienne, Villecroze, Lisbonne, La Havane ou Caracas.Chef et directeur musical de lʼOrchestre de Chambre de Toulouse, de la Camerata de la Fondation Caja Duero de Salamanque, Gérard Caussé incarne toutes les facettes dʼune vie dʼaltiste hors normes et hors pair, dont témoigne une discographie, sous les plus grands labels, riche de plus de 60 enregistrements salués par le public et la critique, comme la récente transcription des Suites pour violoncelle de Bach à lʼalto, entrelacées de poèmes de Rilke, dits par Laurent Terzieff, chez Erato.Il partage la scène avec son magnifique Gasparo da Salo, de 1560.

 

Françoise CHAINE

Psychiatre, psychanalyste SPP, psychosomaticienne à l’Institut de psychosomatique de Paris (Ipso)

Nilüfer ERDEM

Psychanalyste, membre formatrice de l’Association psychanalytique Psike Istanbul (Institut psychanalytique d’Istanbul pour la formation, la recherche et le développement) dont elle est la présidente actuelle. Son domaine d’intérêt est la créativité et des processus psychiques. Ancienne rédactrice en chef des Annuels de l’International Journal of Psychoanalysis (IJP) et ancienne rédactrice en chef de l’Annuel turc de l’IJP, elle est la traductrice en turc de nombreux articles pour l’IJP et d’autres revues et livres.

Rajah SHARARA

Psychologue clinicienne, psychothérapeute, psychanalyste, Fondatrice et présidente de l’association Psyché et Art, membre adhérent de la CIPPA. 

Bianca LECHEVALIER

Ancienne chef de clinique de Neuropsychiatrie à la Faculté de Médecine de Paris, Membre honoraire formatrice de la Société Psychanalytique de Paris Prix Tustin 2003